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En collaboration avec l’association « Cinéma et mémoire de Béjaïa », le cercle culturel Igelfan a organisé durant cinq jours, du 25 au 29 juin derniers, les premiers ateliers du cinéma au centre culturel Colonel Mohand Oulhadj de Bouzeguène.
8 juillet 2008

Ces premiers ateliers se veulent une initiation au monde cinématographique d’une façon générale. Ces ateliers sont assurés par des animatrices ayant une connaissance approfondie en cinéma. Il s’agit de Habiba Djahnine et Bahia Bencheikh Lefgoum, diplômées en scénaristique cinématographique et possédant une grande expérience dans les techniques de production et de réalisation cinématographiques. Ces journées sont ponctuées par des ateliers de langage cinématographique, des ateliers de ciné-club, des métiers du cinéma avec simulation d’un plateau de tournage et des séquences plan de tournage d’une durée d’une minute.

Douze stagiaires, dont quatre jeunes filles, ont participé à ces ateliers au cours desquels on a procédé à la projection sur DVD de plusieurs films. Le premier jour a vu la projection du film d’Emmanuel Audrain, Le testament. Djamal Bendedouche n’a pu rallier Bouzeguène pour assister et débattre de son film Arezki l’indigène, projeté jeudi dernier. D’autres films ont été projetés et suivis de débats animés par Habiba Djahnine. Il s’agit de Inariwen de Brahim Tsaki ; Algérie, d’autres regards de Raphaël Pillosio ; un documentaire, Je suis celle qui porte les fleurs sur sa tombe, de Hala Abdellah. Au dernier jour des ateliers, on a assisté à la projection et deux courts métrages : Le labyrinthe des sentiments de Omar Amroun, un film kabyle sous-titré en anglais et dont les séquences sont tournées respectivement à Bouzeguène et à Azazga. Un film qui traite de la terreur engendrée par le terrorisme sur les artistes qui sont obligés de se cacher.

L’autre court métrage est produit par Smaïl Messaoudi : Yiwen n Nidden évoque d’une façon subtile le problème des harraga. Le grand public et ceux qui rêvent de devenir réalisateurs ont eu la chance, grâce à l’association Igelfan, de rencontrer les deux réalisatrices et d’avoir un regard sur les métiers du cinéma : choix des acteurs, lieux de tournage, castings et toutes les considérations techniques de production. Sept jours d’ateliers qui valent réellement un détour. Rappelons que ces ateliers n’ont pu avoir lieu que grâce à l’association sportive et au comité de Bouzeguène. Selon le président du cercle culturel Igelfan, le P/APC a refusé la tenue de ces ateliers au chef-lieu de la commune. Un déni culturel sans précédent qui a privé des dizaines de jeunes férus du cinéma de prendre part à cette rencontre.

 Par Lies Adli

 

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